Festival Roc'han Feu
Rohan - 24 et 25 juin 2005
Vendredi 24 Juin
Samedi 25 Juin
   
Le Public Le Public
10 ans ! Et oui déjà 10 ans que la petite cité nonacentenaire (vite !!!le dico ...) vibre aux sons des musiques actuelles ! Quand, en 1996, les premières notes de la Nuit Roc'Han Feu résonnèrent dans la vallée autour de la traditionnelle Fouée de la St-Jean, qui aurait prédit que le festival Roc'Han Feu deviendrait le meneur de jeu (tiens encore un n°10) de la saison festivalière ?

Un anniversaire, ça se fête surtout en compte rond ! Cette année, toute l'équipe de l'association a décidé de frapper un grand coup : point de gâteau ni de bougies mais de quoi se régaler les esgourdes pendant 2 jours. Nous avons voulu vous faire un beau cadeau, vous qui répondez présents depuis 10 ans.
En fait plutôt qu'un seul cadeau, nous avons préféré diversifier afin que tout le monde trouve ce qui lui plaît mais toujours avec notre savoir-faire. Nous vous emmenons en voyage Prière d'attacher vos ceintures, d'éteindre vos cigarettes, le décollage est imminent !
Des rafraîchissements vous seront servis dès l'altitude croisière atteinte !

En route pour :

- Bernard Lavillier, pour un petit voyage en forme de tour du monde du soleil (du Cap Vert au Brésil en passant par l'arc antillais)
- Asian Dub Foundation... l'orient et ses volutes musicales si enivrantes
- Le peuple de l'Herbe, retour en hexagone pour la "french touch" du Dub
- The Servant, découverte du berceau de la Pop, j'ai nommé l'Angleterre, la perfide Albion
- La Phaze, la musique que seuls les français savent faire : l'électro-jazz
- Mon côté Punk, retour sur les pavés parisiens pour de la chanson de qualité, Madame !
- Luc 2 Tour, on ne pouvait pas ne pas leur ouvrir un jour la scène du festival, notre fierté musicale locale pour nous, les Djeun's !

Bien sûr comme chaque année, Mr Roux, vainqueur du tremplin ouvrira le festival le vendredi soir ! Un peu de trac, non ?

L'association tient à remercier chaleureusement les 300 BENEVOLES (et non, ils ne gagnent pas de sous) qui oeuvrent avec le sourire pour le festival dont certains sont là depuis la première édition (pas de noms mais ils se reconnaîtront). Big Up to you (trad. : un grand coup de chapeau) !

Allez vivement les 20 ans (et le permis de (bien se) conduire pour le festival) !

Vendredi 24 Juin
Samedi 25 Juin
   
Le Public Le Public

L'association ROC'HAN FEU est née du désir de jeunes rohannais de faire revivre une tradition qui menaçait de s'éteindre après presque un millénaire d'existence : la fouée de la St-Jean.

L'association et le festival sont issus d'une tradition locale bien ancrée à Rohan "La Fouée" (Feu de la St-Jean).
En 1996, quand les jeunes de 18 ans décident d'organiser à leur tour "La Fouée", ils agrémentent la soirée d'un concert. Une équipe de jeunes gens de Rohan et des alentours créent l'association et l'aventure du festival Roc'han feu commence.
L'aventure démarra ainsi... L'association compte maintenant une soixantaine de membres actifs.

Un conseil d'administration comptant 22 membres élus se réunit afin de décider des grandes orientations et passe ensuite le relai aux différentes commissions (programmation, régie site, communication, sponsoring...).
Si vous souhaitez devenir membre de l'association, prenez contact avec nous.

Depuis bientôt 10 ans, Roc'han feu est une identité jeune et dynamique de la vie économique dela région de Pontivy par le biais de l'organisation de concerts, soirées à thème et surtout du festival Roc'han feu dont la 10ème édition aura lieu en juin 2005 à Rohan.

En 2004, le nombre de bénévoles présents pendant le festival s'élevait à 330. Ils on tous fait un travail formidable, qu'ils en soient tous ici remerciés. Sans eux, pas de festival !

Leur site : http://www.rochanfeu.com/
Vendredi 24 Juin
Samedi 25 Juin
   
Le Public Le Public

Le 2 avril dernier, le jury du Tremplin édition 2005 élisait « Mr Roux »  meilleur groupe de la soirée. Le résultat de ce vote d’estime permet à ce trio talentueux de trouver une place dans la programmation du festival. Et pas la moindre, puisqu’il s’agit pour « Mr Roux » de remplir une double mission : celle d’assurer l’ouverture de la 10ème édition du festival bien sûr, mais aussi celle de précéder l’immense Bernard Lavilliers sur scène.

Cette formation, qui vient à peine de fêter sa première année d’existence, ne devrait cependant pas avoir trop de difficultés à relever le défi : le Tremplin nous à révélé un groupe particulièrement à l’aise sur scène, interprétant des chansons qui ont immédiatement ensorcelé le public.

« Mr Roux », seul avec sa guitare, livre ses premiers concerts dans un bar rennais le 21 février 2004. Grâce à un bouche à oreille positif, un CD composé de cinq titres est publié, et les concerts s’enchaînent logiquement. Bientôt rejoint de ses compères Jauni Bernardo à la guitare et Brandon Michel à la contrebasse, « Mr Roux » met tranquillement en place un univers musical décalé, plutôt amusant. Les compositions du trio s’inscrivent dans le registre de la « nouvelle chanson française », très en vogue actuellement via des artistes tel « Bénabar », en revendiquant un esprit très proche de la rock’n loose attitude .

Ainsi, au cours de la cinquantaine de concerts déjà effectués, « Mr Roux » joue avec l’autodérision en chantant des  histoires contant les mésaventures de loosers magnifiques, sur un ton naviguant entre la tragédie et la comédie. On croise ainsi au fil des chansons une drôle de faune, composée de personnages comiques malgré eux, allant du musicien mégalo-raté au petit rasta imbécile (« Petit rasta ») en passant par le bouffon de la cité.

On peut déjà l’affirmer : 2005 risque d’être un bon cru pour « Mr Roux », puisque non content de se constituer peu à peu un joli palmarès scénique, le trio s’apprête à sortir son premier album. En attendant, on peut compter sur ces trois-là pour embarquer le public dans une ambiance franchement réjouissante.

Si en plus le soleil est de la partie, les festivaliers risquent fort d’entamer cette édition de Roch’an Feu avec le sourire.

Mon Côté Punk


Que ceux d’entre vous qui, malgré l’arrivée imminente d’un été ensoleillé, ne parviennent pas à mettre de côté leurs angoisses et leur vague à l’âme se rassurent : la musique est la solution à tous vos maux !
Que ceux qui n’ont jamais cru en cette maxime se précipitent au pas de course au spectacle que nous réserve le collectif
« Mon côté punk ».
-Du punk ? Mais ça vous êtes tombés sur la tête à Rohan ma parole ?
-Alors, attention monsieur, je précise : du punk, oui, mais attendez-vous tout de même à assister à une performance qui se situe plutôt dans le sillon des Têtes Raides que dans celui des Sex Pistols.

-Dans ce cas-là, que vient faire le mot punk ici ?

« Mon côté punk », c’est un projet un peu fou qui fait figure d’O.V.N.I dans la scène française actuelle. La naissance de ce collectif découle de la volonté de 10 potes venus d’horizons musicaux différents ayant décidé de s’associer sur scène pour partager leurs morceaux, comme ça, pour déconner. Ainsi, chaque membre provient d’une formation différente et peut y apporter les chansons de son répertoire personnel.
A l’origine de ce projet unique, nous trouvons: Mourad et Olivier, membres du groupe « La Rue Kétanou », le chanteur-compositeur Loic Lantoine, accompagné de son contrebassiste François Pierron, ensuite Karim (ex-guitariste de « Padam »), Kidès, qui interprète la majorité des chansons, puis Mathi & Mike (ex-« Flaters »), et ,last but not least, Julien et Jean-Michel apportent les cuivres à l’ensemble.
La formation s’est agrandie au fil des rencontres, la plupart des membres ayant suivi le même parcours chacun de son côté, en testant leurs compositions dans différents bars de la capitale.
Maintenant tous réunis un peu à la manière d’une grande famille, les concerts se multiplient devant des assistances vite conquises par ce cocktail explosif qui brasse plusieurs influences allant du rap au rock oriental en passant par du groove tzigane ! Cela n’empêche pas que le tout soit souvent entrecoupé de ballades habitées par une certaine pudeur, une mélancolie qui va droit au cœur, car la musique de « Mon côté punk » n’exclue pas la poésie.
Après tout, comme disait l’autre, même les punks ont le droit d’avoir la larme à l’œil.
Les plus attentifs reconnaîtront peut-être certaines compositions du défunt poète Bernard Dimey, interprétées ici par le collectif sous forme d’hommage.

Bref, vous l’aurez compris, que vous soyez adepte ou non de la crête, que vous veniez ou non vêtu de cuir, il y a fort à parier que vous ne resterez pas insensible à la bonne humeur qui émane de cette bande de joyeux fêtards ! Que du bonheur en perspective.

Bernard Lavilliers

Le festival crée l’événement cette année encore, non seulement en soufflant dignement ses dix bougies, mais en accueillant sur le site de la Guiterne un artiste discret dont chaque album est salué  à sa sortie par une presse et un public conquit à l’avance. En effet, Bernard Lavilliers n’est pas homme à fréquenter les divertissements lénifiants servis par le tube cathodique : on l’identifiera plutôt à un poète avide d’aventure et de rencontres nouvelles aux quatre coins du globe, voyages par lesquels il puise l’inspiration pour de nouvelles mélodies toujours prompt à surprendre son public. Charisme hors du commun, parcours iconoclaste, le chanteur arbore comme signe distinctif une boucle d’oreille qui n’est pas sans évoquer l’énigmatique aventurier de bandes-dessinées Corto Maltèse. Mais lisez plutôt ce qui suit.

Originaire de Saint-Etienne, né en 1946 d’une mère institutrice et d’un père ouvrier, ancien résistant, qui l’éveillent très tôt aux arts en l’emmenant souvent à l’opéra. Le jeune homme grandit et doute sur le chemin à suivre : la boxe, la poésie ou la comédie. Il se cherche, trouve un emploi d’ouvrier à l’usine et, n’ayant pas 20 ans, décide de traverser l’Atlantique direction le Brésil, sa guitare sur le dos. Là-bas, pour vivre, il doit convoyer des camions chargés de pierres précieuses en Amazonie. Au bout d’un an et demi il décide de rentrer en France et, en 1967, monte à Paris écumer les cabarets en proposant ses premières compositions, accompagné de sa seule guitare. Ses allures de rebelle contrastent étrangement avec des textes certes crus, mais souvent empreints d’une tendresse pudique, d’une mélancolie sourde, qualités que l’on retrouve tout au long d’une carrière pour le moins prolifique, puisque à ce jour 17 albums ont vu le jour.

Il n’est pas rare qu’un périple sur une terre nouvelle lui inspire la substance de son prochain album : infatigable défricheur de lieux et de musiques méconnues, il aura parcouru l’Afrique, le Liban, Tahiti, l’Amérique Latine, l’Asie, les Caraibes,… Un pionnier de la world music en somme. Partir pour mieux revenir ? « Pas moi qu’ai fait les voyages c’est les voyages qui m’ont fait» chante-t’il en ouverture de son nouvel opus, « Carnets de bord ».

Dernière destination : la Jamaique, où a été enregistré « Question de peau » .Ce duo avec le reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly figure sur le dernier album en date de Bernard Lavilliers . De même, ce dernier est allé au Brésil capter la voix sensible de Césaria Evora pour interpréter « Elle chante ».

Ses œuvres sont des carnets de voyage où il chante la nécessité de partir à la découverte du monde qui nous entoure.

Le public de Rohan est d’ores et déjà prêt à suivre ce guide dans son odyssée : en route pour les Tropiques !

  Une fois la scène libérée de l’immense Bernard Lavilliers, le stade de la Guiterne aura à peine le temps de retrouver son calme que voilà les huit membres du collectif de La Ruda qui font leur apparition, bien décidés à faire remuer le public.

Le pari est gagné d’avance puisque nous avons affaire ici à un des groupes les plus talentueux issu de la nouvelle scène française. La Ruda Salska (contraction des mots rock, salsa et ska) offre à son public un rock alternatif porté sur l’esprit de fête et de partage.

Ce collectif originaire de Saumur a fêté en 2003 ses dix ans d’existence, et peut se vanter d’avoir à son actif plus de 700 concerts : c’est peu dire que le groupe est rompu à l’exercice de la scène ! On trouve Pierrot au chant, Manu à la batterie, Fred et Richtoune aux guitares, Pee-Why à la basse et Roro aux trombones. L’ensemble est appuyé par un bassiste et un saxophoniste. Ensemble ils publient un premier album auto produit, « Le prix du silence », qui se vend à 25000 exemplaires.

Logiquement le groupe signe ensuite avec la maison de disque Yelen, pour trois albums qui consolident leur réputation de collectif prometteur, grâce à une musique qui mélange avec bonheur des rythmes ska et rock.

La sortie en avril 2OO4 de leur quatrième album, « 24 images/secondes », crée doublement l’évènement puisque le groupe à choisi de délaisser quelque peu les compositions « ska » des trois albums précédents pour retrouver un son presque exclusivement rock. Un remise en question de leur son qui toutefois n’exclut pas la présence de quelques titres punk, idéalement taillés pour la scène.

Emmenés par la voix de Pierrot, le groupe continue à superposer avec talent des rythmes festifs sur des textes inspirés mettant en avant des thèmes brassés sur les expériences qui leurs sont chers et qui ne laissent finalement aucun de nous indifférent.

Le public ne peut se retenir bien longtemps de ne pas sauter sur place les bras en l’air, au son d’une musique bourrée d’énergie qui n’oublie jamais d’avoir quelque chose à dire, qu’elle parle de sexe, d’amour, des lendemains difficiles pour une génération qui a eu le sentiment de se réveiller avec la gueule de bois un certain 21 avril 2002…

Des chansons tantôt sérieuses, tantôt désopilantes, mais toutes portées vers un seul but : faire la fête !

Alors, je vous le demande : pourquoi se faire prier ?

 

DJ Zebra

Vous pensez que le rôle d’un Dj est de se retrancher derrière ses platines pour diffuser de la musique pré-formatée en espérant que la fièvre s’empare du public ? Et bien vous avez tout faux : ça existe, un Dj capable de se mettre en transe au son d’un bon vieux tube de rock remixé, et terminer la soirée torse nu en courant sur la scène devant une foule survoltée !

Son nom : Dj Zebra. Sa mission : clore en beauté une soirée déjà bien mouvementée en invitant la foule à poursuivre la fête grâce à ses remixes diaboliques prompts à réveiller les jambes engourdies !

Ce drôle de phénomène est un habitué des festivals : le Printemps de Bourges, Scopitone à Nantes, et bien sûr Les Transmusicales de Rennes, pour ne citer qu’eux. On a vu pire comme C.V.

En 1991, Dj Zebra quitte sa Picardie natale pour venir faire ses armes à Rennes, où il ne tarde pas à se faire remarquer en tant qu’animateur rock sur l’émission « Le joli matin » diffusée sur Canal B . Parallèlement, en tant que bassiste, il intègre le groupe « Billy Ze Kick », responsable des tubes déjantés que sont « Mangez-moi » et « OCB ». Ensuite il se lance dans un nouveau style, le raggae breton, en composant au sein du groupe « Les Raggamins » des morceaux désopilant.

Bon, c’etait pas vraiment du Ferré, certes,  mais qu’est-ce que ça fait du bien !

Puis vint « Demain les poulpes », troisième groupe des environs de Rennes dans lequel D.j Zebra ait officié. L’artiste évolue toujours au milieu d’un univers complètement délirant pour se lancer dans le funk-disco cette fois-ci, et va même jusqu’à pousser lui-même la chansonnette. Ainsi, de groupe en groupe, il ne cesse d’élargir ses compétences et en profite pour affûter sa culture et son style musical.

En 1999, il quitte la capitale bretonne destination Paris, et mixe dans différents clubs branchés, à l’instar du « Pulp », et en profite pour peaufiner un son qui lui est propre. Le jour, il réalise l’émission hebdomadaire « Mix on the rocks » sur OUI FM, où  chacun de ses passages contribue à faire croître sa renommée de touche à tout de génie.

L’artiste cherche à mélanger toutes ces influences qui l’ont nourri, à l’instar des Clash et des Beastie Boys pour ne citer qu’eux. Actuellement en pleine frénésie de remixage de morceaux  rock, il sort en 2004 un album de remix, « Dance to the underground », dont le titre ne laisse aucun doute sur la volonté du bonhomme de faire danser son public au son de la « rock n’roll attitude ».

Ainsi notre Dj emprunte à son tour, avec talent et à sa manière, un sillon rock déjà creusé par les remix signés « 2Many Dj’s », tout en l’agrémentant de touches groove et funky bienvenues.

Les plus courageux peuvent donc s’attendre vendredi 24 au soir à un set explosif, histoire de s’enfoncer dignement dans la nuit, au son d’un véritable feu d’artifice musical qui s’annonce aussi barré que jouissif !

The Servant

Ce samedi la britpop délègue à Rohan ses ambassadeurs les plus doués du moment : révélés par leur second opus simplement intitulé « The Servant », ces quatre anglais semblent bien partis sur la voie du succès ! Après la sortie d’un double album en 2001 apprécié par la critique mais passé inaperçu aux yeux du public, le quatuor, composé de Dan Black (chant), Matt Fischer (basse), Trevor Sharpe (batterie) et Chris Burrows (le dernier à avoir intégré le groupe, en tant que guitariste) à décidé de frapper un grand coup pour leur second album.
Ainsi, avec l’aide du producteur des Chemical Brothers , Steve Dub, le groupe est parvenu à enregistrer une des pépites pop de l’année. Résultat : à sa sortie, le disque obtient non seulement les louanges des critiques, mais il se place dans le peloton de tête des meilleures ventes d’album et se paie le luxe d’être diffusé en boucle sur les ondes FM. Un clip est même tourné pour le morceau « Orchestra », à destination des chaînes musicales.

Ce second album dévoile un style qui lorgne du côté de l’électro-rock, tout en mélant à la fois un ton tantôt punk, tantôt funk. Le groupe cite volontiers ses références, et on ressent, à l’écoute de ce disque, l’influence de groupes tels « The Smiths », « Pulp », pour ce qui est de la pop pure, mais aussi  « Primal Scream » dont on retrouve le soucis constant de fusionner différents genres musicaux à priori diamétralement opposées. L’album est partagé entre des morceaux nerveux et des ballades empreintes de mélancolie, à l’instar des morceaux « Body » ou « I can walk on your mind ». Des mélodies conçues pour s’imprimer immédiatement dans la mémoire de l’auditeur pour ensuite ne plus le lâcher. Une des qualités du chanteur Dan Black est de prendre un soin particulier à écrire des chansons n’oubliant pas d’avoir quelque chose à dire. En effet, l’attention portée aux paroles vise aussi à contrer les détracteurs de la pop-music qui reprochent systématiquement aux productions issues de ce genre musical l’insignifiance de textes jugés creux et répétitifs. Ce n’est définitivement pas un reproche que l’on peut adresser à « The Servant », album qui ne peine pas à convaincre dès la première écoute.

Les amateurs de pop vont enfin trouver leurs marques sur le festival par l’intermédiaire d’un groupe qui est déjà précédé d’une solide réputation au niveau scénique. En effet, emmené par le charismatique Dan Black-les filles vont adorer-, le groupe n’a semble-t’il pas son pareil pour mener des show échevelés qui vont en étonner plus d’un! Vouant parait-il une admiration sans borne pour la France (l’album est d’abord paru en France avant de débarquer sur leur Angleterre natale), le public du stade de la Guiterne à toutes les raisons d’espérer assister à une performance mémorable de la part d’un groupe considéré comme l’électrochoc musical du moment.

Il y a fort à parier qu’ Asian Dub Foundation débute son concert devant un public déjà chauffé à blanc !

Asian Dub Foundation

Les inconditionnels de musique alternative ne peuvent échapper au rendez-vous qui leur est fixé le  samedi 25 juin au soir par la présence sur la scène de la Guiterne d’Asian Dud Fondation. Pour les quelques égarés qui peuvent encore respirer en ignorant tout de cette formation  explosive, rappelons simplement que si leurs 6 albums sont vecteurs d’une énergie débordante qui vous donnent immédiatement envie d’enfiler vos baskets pour sauter dans tous les coins, leurs performances scéniques restent incomparables.
Et encore : affirmer cela c’est être encore bien en-dessous de la vérité !

Ce groupe composé de musiciens pour la plupart d’origine pakistanaise s’est fait connaître à Londres au début des années 1990, se distinguant par une énergie peu commune délivrée lors de chacun de leurs concerts. Si le premier album, « Facts and fiction », est dans les bacs dès 1996,  c’est surtout leur second opus, « R.A.F.I », dévoilé l’année suivante, qui permet à la musique d’Asian Dub Foundation d’être entendue dans les lieux branchés d’outre-Manche.
Ce collectif, qui jouit très vite d’une réputation solide au niveau scénique, ne doit cependant pas être limité à ce statut déjà plus qu’alléchant, qui leur est jalousée par nombre de leurs pairs.
L’énergie d’un groupe comme A.D.F est belle et bien présente sur leurs albums, grâce a un sens certain de la mélodie combiné à de constantes expérimentations musicales, s’illustrant par la fusion de différents genres musicaux, genres que la formation maîtrise sur le bout des doigts. Ainsi, leurs compositions mélangent dans un chaos savamment contrôlé différents styles de musique, et leurs disques se muent en laboratoires d’expérimentations soniques. En témoigne leur dernier album, « TANK », paru en février, parfaite synthèse de leur style : le punk y croise le dub, qui le dispute au reggae, au ragga et à la pop, en laissant toutefois une place à des compositions atmosphériques, plus sereines, car il faut bien laisser un temps de repos à l’auditeur ! Rajoutez à cela une pincée de sonorités orientales et le résultat est là : bluffant.
Mais leur musique n’est pas complète sans les textes engagés, interprétés par Master D, qui font de ces chansons des manifestes ouvertement politiques, abordant des thèmes divers comme le problème de l’émigration en Europe, le racisme, ou encore les conséquences du 11 septembre excusant les guerres à outrance au Moyen-Orient.
Des thèmes qui interpellent, et qui nourrissent ainsi des compositions furieuses, transcendées par le groupe une fois sur scène.
Mais libre à vous de le vérifier en direct le samedi 25 juin. Ames sensibles s’abstenir !

Cela fait maintenant plus de six ans qu’ils écument tous les festivals, qu’ils font des tournées à n’en plus finir. D’abord pour se faire connaître et pour rencontrer leur public. Et puis surtout parce  qu’ils aiment ça, à la manière d’un groupe de rock, c’est là qu’ils s’éclatent vraiment, qu’ils peuvent vibrer à l’unisson. Leur musique si métissée est idéale pour mettre le feu à n’importe quelle scène, peut importe dans quelle ville ou dans quel pays. Cette fois, le collectif lyonnais viendra embraser celle du site de la Guiterne. Alors, préparez vous à avoir chaud en ce premier samedi d’été.

Au début de l’aventure en 1997, deux éclaireurs des nuits lyonnaises et émérites pourfendeurs des causes hip hop, DJ Pee et DJ Stani, décident de s’associer autour d’un projet musical hybride, forts d’une expérience commune derrière toutes les platines de la ville. « De là est née notre résidence hebdomadaire, Groovambar, et puis comme ça marchait bien et que le patron du bar nous payait mal, on a bougé dans d’autres lieux, puis dans d’autres villes. » précise Pee.

Deux maxis vinyles plus tard, ils sont rejoints par Psychostick, batteur lyonnais de formation rock, connu pour son alliance entre la brutalité et la chalouperie la plus fiévreuse. En 2000, N’Zeng, trompettiste de formation jazz plus classique, les rejoint pour composer deux morceaux pour la bande originale du  film très controversé Baise Moi.

 A l’évidence, la musique du peuple est le fruit d’un long travail de maturation. On sent derrière le résultat de Cube, leur dernier album vivant et vibrant, une longue mise en place qui a permis de construire toutes ces ambiances qui mettent le moral au beau fixe. Melting Pot d’influences (hip-hop, électro, punk), leur musique y prend une nouvelle dimension, combinant high energy, grooves irrésistibles, surprises mélodiques, classicisme et élégance, sans jamais tomber dans la facilité que peut autoriser cette fusion des genres.

Qu’on se rassure donc : le tout reste implacable.

A force, les échos concernant leurs ébats scéniques et la qualité de leurs morceaux se sont faits de plus en plus élogieux. Plus le groupe tourne, et plus le public vient nombreux. Et le groupe tourne beaucoup. La réputation se crée, [à la limite de la légende], tant les retours et la rumeur sont enthousiastes. 2002, ils sont récompensés aux Victoires de la Musique, « Meilleure prestation scénique ».

En définitive, que demande le peuple ? A vous de trouver la réponse, à Roc’Han Feu bien sûr.

La Phaze

  Nous sommes samedi soir, les festivités touchent à leur fin, l’été est à portée de main, alors n’hésitez pas : lâchez-vous un dernier grand coup histoire de clore en beauté le week-end !

Face à « La Phaze » et à sa musique pungle, mélangeant punk et jungle, laissez votre corps se déhancher pour un dernier baroud d’honneur ! De toutes façons, il est difficile d’en faire autrement dès lors que les premières notes de cette musique sacrément énergique commenceront à résonner dans tout le stade. Prévoyez tout de même de quoi soigner vos mollets fatigués le lendemain, on n’est jamais trop prudent !

Mais revenons à ce trio dévastateur qui se cache derrière « La Phaze ». Originaires d’Angers, Damny Baluteau et Arnaud Fournier bricolent leurs sons chacun dans leur coin, jusqu’à sortir en 1999 un premier mini album auto produit. En 2000, ils sont rejoints par Dj Mouf : à six mains ils affinent un style qui mélange avec bonheur le drum&bass, le ragga, le hip-hop ; la jungle, le rock, le punk… En deux mots, musicalement, ce sont des empêcheurs de tourner en rond. Sur scène, Damny Baluteau est au micro, avec un débit souvent proche de celui d’une mitraillette. Sa voix trouve une place privilégiée au milieu d’une musique que l’on croirait tout droit venu de Jupiter, et qui fusionne les sons issus d’instrument conventionnels (guitare, cuivres) à divers samples et autres expérimentations tirées des platines grâce à un maniement expert.

En 2001 leur second mini album, intitulé « Cushy time », se fait vite remarquer par tous les amateurs de musique bigarrée, shootée par des rythmes aussi survoltés qu’hypnotisants.

Un album plus complet de 13 titres est dans les bacs en 2002 : « Pungle Roads », et devient vite une référence dans le milieu de le musique jungle. Un disque à conserver sur le dessus du panier, comme on dit.

2004 marque l’arrivée de Dj Nevrax dans le groupe, et la mise en chantier d’un nouvel album est d’ores et déjà annoncé en vue d’une sortie prévue courant 2005. Doté d’un titre énigmatique(« Fin de cycle » - le signe d’une rupture musicale à venir ?), ce nouvel album est annoncé comme plus rock.

Quoiqu’il en soit,  le public réuni à La Guiterne évaluera le changement,  puisque tout nouvel album s’accompagne d’une tournée, et celle-ci marquera une étape au festival Roc’Han Feu ce samedi 25 juin.

Ainsi, le public aura tout loisir d’apprécier une musique explosive lors d’un live qui s’annonce tendu, doté d’une pêche communicative disposée à réveiller les endormis !

Vendredi 24 Juin
Samedi 25 Juin
   
Le Public Le Public

7, place du chateau - 56580 ROHAN / Tél. 02 97 51 50 63
Pour tout renseignement : renseignement@rochanfeu.com
Pour l'envoi d'infos sur un groupe : programmation@rochanfeu.com

© Alain MARIE Autorisation MAJ : 1-04-2010 Page précedente